L’évènement cinéma de la semaine a été la sortie de la bande-annonce du Joker avec Joaquin Phoenix. Cette bande-annonce a littéralement électrisé les fans de l’ennemi numéro 1 de Batman et contient de nombreuses références à Batman.
On l’attendait depuis longtemps, elle est enfin arrivée ! La première bande-annonce du Joker interprété par Joaquin Phoenix a été dévoilée et elle contient de véritables pépites. Le film, beaucoup plus tourné vers la psychologie d’Arthur Fleck avant qu’il ne devienne le Joker, n’a pas oublié les références à son Nemesis, Batman.
Arthur Fleck, un homme maigre, en proie à la folie, qui essaye de percer dans le milieu du stand-up. Tout cela en prenant soin de sa mère, alors que la ville de Gotham va devoir élire son nouveau maire. Certains et certaines retrouveront les hommages aux œuvres de Martin Scorsese, d’autres des références aux comics consacrés au Joker.
1. L’hommage à Bob Kane
Au début de la bande-annonce, Arthur Fleck rencontre une travailleuse sociale appelée Debra Kane (on aperçoit son nom sur son badge). Visiblement, c’est une référence à Bob Kane, le co-créateur de Batman, qui a eu une fille nommée Deborah Kane. Bob Kane a été très impliqué dans la création du super-héros milliardaire. Pour lui rendre hommage, la mère de Bruce Wayne a été affublée du nom de jeune fille Kane, même si le patronyme est plus connu à travers sa nièce Kate Kane, alias Batwoman. Alors, est-ce que cette Debra Kane sera liée à Batman d’une façon ou d’une autre ? Impossible de le savoir pour l’instant.
2. Hello Bruce Wayne !
Difficile de réaliser un film sur le Joker sans la famille Wayne. On savait déjà que Brett Cullen incarne Thomas Wayne, le père de Bruce. Dans une des scènes, Arthur Fleck force un jeune garçon à sourire. Il s’agit de Bruce Wayne enfant coincé derrière la grille du Manoir de la famille Wayne. À la différence de Batman : The Dark Knight, il semblerait que les scénaristes du Joker aient pris le parti d’instaurer une grande différence d’âge entre Arthur Fleck et Bruce Wayne.
3. Arkham Asylum
Le légendaire hôpital ou asile psychiatrique dans lequel sont enfermés les criminels fous de Gotham se dévoile. Arthur Fleck s’y rend dans une partie du film. Dans l’ascenseur du Arkham Asylum, on aperçoit un graffiti certainement posé là par un autre ennemi de Batman : The Riddler (Le Sphinx-L’Homme Mystère).
Ce n’est pas une référence avérée, mais si tu es un vrai fan de l’univers DC, tu as forcément remarqué un tag mystérieux dans la scène où Arthur Fleck est coincé dans un ascenseur en route vers l’Arkham State Hospital. Un gros point d’interrogation vert se trouve en arrière-plan, donc impossible de ne pas penser à The Riddler, de son vrai nom Edward Nashton ou Edward Nigma. Se pourrait-il qu’il fasse une apparition au sein de Gotham City, sachant qu’il a lui aussi été interné dans le même institut ? Ce personnage n’est plus apparu dans un film depuis son interprétation par Jim Carrey.
4. La rue en colère contre Thomas Wayne
Vous avez dû remarquer qu’Arthur Fleck avait l’air passionné par l’apparition télévisuelle de l’acteur Brett Cullen. Et c’est bien normal, puisqu’il s’agit de Thomas Wayne. Puis, Arthur Fleck est jeté de l’exposition Charlie Chaplin établi dans l’auditorium Wayne de Gotham. Visiblement, cette expo a été financée par le père de Bruce Wayne, philanthrope milliardaire. La famille Wayne a grandement contribuée à la vie, la culture et l’architecture de Gotham pendant des décennies.
On remarque que des clowns brandissent des pancartes devant le Wayne Hall, le même bâtiment d’où sera éjecté Arthur Fleck. Des affiches des Temps modernes sont visibles sur la façade du Wayne Hall, pour une projection inédite.
Les clowns ne seraient pas forcément les gangsters du groupe du Joker, mais des citoyens et des citoyennes de Gotham en colère contre le milliardaire. D’ailleurs, dans une scène précédente, Thomas Wayne traitent de « lâches » les personnes qui portent des masques de clowns et font la loi dans la rue.
5. Arthur Fleck, un comique raté
Avant de devenir un psychopathe, le Joker était un comédien raté. Cette histoire est racontée dans le roman graphique The Killing Joke d’Alan Moore dont le réalisateur Todd Phillips a dû s’inspirer. Ici, Arthur Fleck tente de trouver de bonnes vannes, avant un passage sur une scène de stand-up. Nul doute que sa prestation ne devrait pas se passer comme il l’entend. Cet échec l’entraînera un peu plus dans sa folie.
Comme quoi, on peut passer du rire à la folie en très peu de temps !!